Comment protéger votre maison contre les ravages des changements climatiques et des phénomènes météorologiques extrêmes

Son helping father and sweeping water from front yard on rainy day

Les Canadiens et Canadiennes sont confrontés à une multiplicité de défis en ce qui concerne leur habitation. En effet, ils doivent protéger leurs biens contre la fréquence et la gravité croissantes des phénomènes météorologiques extrêmes, tout en tenant compte des coûts supplémentaires qui pourraient en découler, à un moment où il y a une crise du logement et de l’accès à la propriété au Canada.

« Trouver l’équilibre entre l’accès à un logement abordable et l’optimisation de la consommation d’énergie, la réduction des gaz à effet de serre et la résilience aux changements climatiques est le défi auquel nous sommes tous confrontés Â», affirme Frank Lohmann, directeur principal des sciences du bâtiment de l’Association canadienne des constructeurs d’habitations (ACCH).

M. Lohmann affirme que, de concert avec des organisations partenaires comme l’Institut de Prévention des Sinistres Catastrophiques, l’ACCH travaille à des solutions économiques à long terme pour la protection contre les inondations, les vents violents, la grêle et les feux de forêt.

Mettre l’accent sur la résilience des propriétés

Les exigences énergétiques nationales ambitieuses qui viennent d’être imposées dans de nombreuses provinces dans le cadre du Code national du bâtiment – Canada 2020 et les toutes nouvelles exigences en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre qui augmenteront les coûts de logement représentent un défi de taille. D’après M. Lohmann, des exigences structurelles plus lourdes feront également partie de ces nouvelles modifications du code.

Par ailleurs, les catastrophes liées à des conditions météorologiques extrêmes se produisent de plus en plus fréquemment. Pensons aux inondations soudaines intenses qui ont frappé l’Ontario en juillet 2024, aux tempêtes de grêle qui se sont abattues en Alberta au cours des dernières années et aux feux de forêt qui ont fait des ravages en Colombie-Britannique, comme celui de 2021 qui a détruit le village de Lytton.

Tous ces éléments font de la protection de votre maison contre les effets des changements climatiques un thème d’actualité. Sharon Donaldson, directrice du National Home Show, qui a lieu chaque année au Enercare Centre de Toronto, affirme qu’elle a constaté un virage marqué vers des façons plus intelligentes de protéger les propriétés contre les effets des changements climatiques et des phénomènes météorologiques extrêmes, tant du côté des 85 000 personnes qui ont assisté au salon, tenu en en mars durant 10 jours, que de celui des exposants et experts qui y ont participé, dont le nombre s’élevait à plus de 500.

« Lorsque les propriétaires font un investissement important pour leur maison, comme l’installation d’un nouveau système de toiture, de nouvelles fenêtres ou des rénovations majeures, ils pensent désormais davantage à l’efficacité énergétique et à la résilience climatique, explique-t-elle. Quand on doit effectuer des dépenses aussi considérables, autant le faire correctement. Plusieurs de nos exposants ont donc commencé à vraiment appuyer sur ce point. Â»

« Au-delà de la nécessité à protéger sa maison contre les intempéries, insiste Mme Donaldson, l’accent est aujourd’hui mis sur la construction d’une solide enveloppe autour du bâtiment capable de résister aux éventuels événements climatiques et de s’adapter efficacement aux conditions climatiques changeantes. Â»

Solutions pour protéger les propriétés

Pour de nombreux Canadiens et Canadiennes, l’achat d’une maison est la décision financière la plus importante qu’ils prendront au cours de leur vie, d’autant plus s’ils comptent sur les capitaux qu’ils accumuleront au fil des ans pour soutenir leur retraite. Il est donc primordial de protéger cet investissement. Selon M. Lohmann, des millions d’habitations au Canada ne sont pas bien protégées contre les phénomènes météorologiques et c’est pourquoi les propriétaires ont tout intérêt à connaitre les solutions existantes à cet égard.

On peut ainsi renforcer la résilience structurale d’un bâtiment par plusieurs moyens, notamment en améliorant les toitures à l’aide de matériaux résistants au vent et aux chocs. On contribuera ainsi à prévenir les soulèvements du toit par le vent et les dommages causés par l’impact de la grêle. Les attaches anti-ouragan aideront à maintenir le toit en place en cas de vents violents, et des portes et fenêtres résistantes aux chocs résisteront mieux aux débris pendant une tornade et contribueront à prévenir les dommages causés par l’eau en cas de tempête.

Il est possible d’atténuer les risques d’inondation en installant des dispositifs antirefoulement et des pompes d’assèchement et en utilisant des techniques de gestion des inondations urbaines comme les jardins pluviaux pour absorber l’excès d’eau.

Effectuer des petits travaux tels que le colmatage des fissures dans les parements, le retrait des débris dans les gouttières et la protection des évents à l’aide de couvercles métalliques à petits trous sont autant de moyens de protéger sa maison contre les braises des feux de forêt. Souvent, les dommages les plus importants causés par les incendies de forêt découlent de la présence de végétation ou de piles de bois à proximité du bâtiment. Ces derniers s’enflamment plus facilement, puis le feu se propage à la maison par le parement. Il ne faudra qu’une étincelle pour que des feuilles logées dans une gouttière enflamment tout un toit. Enfin, aidées par le vent, les braises traverseront de grandes distances, même un lac, avant de déclencher un nouvel incendie en tombant sur le toit de sa maison ou en se glissant dans les évents de grenier.

« Si vous avez la possibilité de remplacer un parement en vinyle par un parement en fibre-ciment, surtout dans une région propice à la grêle ou aux feux de forêt, vous pourriez réduire deux risques climatiques en effectuant une seule mise à niveau à faible coût, explique M. Lohmann. Â»

Voir à l’amélioration de l’isolation des murs, des greniers et des portes, en portant une attention particulière à l’étanchéité à l’air, est un moyen économique d’optimiser le rendement de son système de climatisation et de mieux lutter contre les épisodes de chaleur extrême.

Bien qu’elles soient plus coûteuses, les nouvelles technologies, comme les générateurs solaires avec stockage sur batterie ou les génératrices portatives, peuvent assurer le fonctionnement des systèmes de refroidissement en cas de pannes de courant.

En ce qui concerne les feux de forêt, tout le monde peut contribuer à prévenir les dommages catastrophiques. « La meilleure façon pour un propriétaire de mettre de son côté toutes les chances de résister à un incendie de forêt serait de collaborer avec un paysagiste et un entrepreneur pour orienter ses décisions, comme privilégier une végétation faible ou nulle à proximité de la maison et installer une toiture, des parements, des soffites et des évents à inflammabilité réduite ou nulle avec des trous suffisamment petits Â», explique M. Lohmann.

« La construction de nouvelles maisons et les travaux de rénovation devraient toujours être envisagés dans une optique de protection de l’infrastructure, ajoute-t-il. Pensons à la gestion forestière, qui joue un rôle dans la réduction du risque de propagation des feux de forêt; ou aux bassins collecteurs ou aux infrastructures naturelles, qui luttent contre les inondations et contribuent à réduire au minimum l’exposition des maisons individuelles. Idéalement, toute nouvelle habitation disposera d’un terrain bien nivelé et sera en mesure d’éliminer l’eau de pluie torrentielle. Or, si le réseau municipal ne fournit pas à évacuer l’eau des crues, vous aurez beau prendre les meilleures dispositions d’aménagement paysager résidentiel résistant aux inondations, cela ne suffira pas. Â»

Selon Mme Donaldson, le National Home Show s’est associé au Green Building Learning Zone, un collectif de professionnels voués aux bâtiments écologiques et à la durabilité, et lui offre un espace gratuit au salon pour installer des kiosques et des présentoirs afin de sensibiliser les propriétaires sur la façon de bâtir des propriétés à l’épreuve des changements climatiques.

« Qu’il s’agisse d’améliorer une maison existante ou d’optimiser une nouvelle construction, de nombreuses possibilités s’offrent aux propriétaires, Â» explique-t-elle.

Quoi qu’il en soit, il est primordial d’avoir la bonne assurance habitation. Certains assureurs soutiennent et récompensent leurs clients qui prennent des précautions et des mesures préventives pour protéger leurs investissements. Par exemple, les clients de l’assurance habitation d’Allstate ont accès à une Solution d’adaptation aux changements climatiques pour les aider à prendre des mesures de précaution avant que ne survienne une urgence météorologique ou à mettre à niveau les matériaux de leur maison afin d’être plus résilients aux dommages causés par les intempéries.

Visitez le site Web d’Allstate pour en savoir plus!

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