La sécurité aquatique : une expérience qui aurait pu mal se terminer

Canoë avec une pagaie bleue sur une rivière

Lorsque le temps doux s’installe, après un long hiver passé à l’intérieur, l’envie de faire des activités en plein-air s’empare de nous. Le début de la belle saison coïncide habituellement avec le long week-end de mai et peut facilement s’étendre jusqu’en septembre. Cet été, de nombreux Québécois passeront du temps à leur chalet ou prévoient de se baigner.

Un sondage Léger 2021 commandé par Allstate révèle que près d’un répondant québécois sur quatre (22 %) affirme qu’il passera ses vacances au chalet cet été, et près des deux tiers des répondants (65 %) prévoient se baigner. Or, la division québécoise de la Société de sauvetage rapporte que 84 % des noyades surviennent dans les lacs et les rivières. Ces incidents sont généralement dus à un manque de mesures de sécurité adéquates dans l’eau ou à l’imprévisibilité des conditions de l’eau à différentes périodes de l’année.

Allstate, en collaboration avec la Société de sauvetage, division du Québec, souhaite sensibiliser les Québécois à l’importance de la sécurité aquatique au moment où les températures commencent à se réchauffer ce printemps.

Voici l’histoire de Béatrice. Une histoire qui aurait pu très mal se terminer, malgré son expérience, si elle n’avait pas porté sa veste de flottaison lors de son excursion en eaux vives. Béatrice est aujourd’hui maman. On pouvait entendre son poupon gazouiller alors qu’elle nous livrait son témoignage, au téléphone.


C’était un beau matin de printemps. Mon amie et moi avions décidé de faire une excursion en canot. Nous étions deux canotières expérimentées et nous avions prévu de suivre un itinéraire que mon amie avait déjà emprunté. Elle était donc familière avec le cours d’eau.

Au printemps, les rivières sont souvent gorgées d’eau, et le courant peut être assez fort. Anticipant un fort courant, nous portions une veste de flottaison et avions prévenu des gens que nous partions en excursion.

Comme nous l’avions fait de nombreuses fois dans le passé, nous nous sommes aventurés dans notre canot. Tout se passait bien : nous pouvions apprécier la beauté du paysage et les sons autour de nous. Cependant, au bout d’une heure, tout a changé. Notre canot a frappé un rocher, caché par le niveau d’eau exceptionnellement élevé, et nous avons chaviré.

Il y avait beaucoup de courant. Beaucoup plus qu’il n’en paraissait en surface. On a été très secouées. Puis, avant même de pouvoir retourner à notre canot, j’ai été tirée sous l’eau par le courant, puis projetée vers le fond de la rivière.
Même si je portais ma veste de flottaison, j’ai quand même été tirée au fond de l’eau pendant un long moment. Lorsque j’ai enfin réussi à ressortir la tête hors de l’eau, après ce qui m’a semblé une éternité, j’ai fini par apercevoir mon amie qui semblait être dans la même situation que moi, un moment auparavant.

Je la voyais bouger, mais je ne voyais pas sa tête à la surface, et je n’étais pas certaine qu’elle était en train de nager. Tout ce que je voyais, c’était son vêtement de flottaison rouge (VFI) qui montait et descendait avec le mouvement de l’eau.

J’étais un peu plus haut qu’elle dans la rivière, alors je me suis dirigée vers elle en profitant du courant. En passant près d’elle, j’ai réussi à attraper son VFI, et la tirer vers la rive.

Tout s’est déroulé vraiment très rapidement. Nous étions heureuses d’être en vie et encore plus heureuses d’avoir pris la peine de porter nos gilets de sauvetage. C’est ce même gilet de sauvetage qui m’a permis de remonter à la surface, pour ensuite venir en aide à mon amie.

Nous avons été très chanceuses, car de notre côté de la rivière, il y avait un endroit où sortir de l’eau facilement. Après un moment de récupération sur la rive, nous avons pu trouver notre chemin jusqu’à la route la plus proche. Le canot, quant à lui, n’avait pas eu la même chance et avait été emporté par le courant.

Même si nous connaissions les dangers et avions pris nos précautions, le courant de la rivière était imprévisible et c’est ce qui nous a fait chavirer. Le fait de porter une veste de flottaison a vraiment été le facteur déterminant qui nous a permis de nous en sortir, mon amie et moi.


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Béatrice avait 28 ans au moment des événements et possédait déjà une solide expérience en plein-air. Elle avait complété ses études dans ce domaine et y travaillait depuis plusieurs années déjà.

Encore aujourd’hui, huit ans plus tard, elle croit qu’il est impossible de tout prévoir et espère que les gens suivront au minimum ces quelques conseils :

  • Ne faites jamais une excursion ou une baignade sans être accompagné(e). Il sera plus facile d’obtenir de l’aide si un incident se produit.
  • Assurez-vous de connaître le lieu ou le cours d’eau avant de vous y aventurer – ou d’être en compagnie de quelqu’un qui connaît bien les lieux.
  • Portez un vêtement de flottaison en tout temps. Ils peuvent sauver des vies lorsqu’il s’agit de composer avec des conditions d’eau imprévisibles.

Avis de non-responsabilité : *Ces renseignements et les opinions exprimées dans ce blogue sont rédigés par Capital-Image Inc. au nom d'Allstate du Canada. Ils sont fournis à titre indicatif seulement et ne doivent pas être interprétés comme des conseils juridiques ou d'assurance.